• Fairy Tail Ending: Le Chapitre 1 et 2 en traduction française!

    Chapitre 1: Un Vent Magique
    *  *  *

     La vue depuis la proue du navire était à couper le souffle. A l'est et à l'ouest, une mer turquoise et calme s'étendait à l'horizon, la parfaite platitude interrompue seulement par le plongeon des mouettes et la danse des marsouins. Mais au sud, là où se dirigeait le navire, la mer rencontrait une étendue de falaises blanches irrégulières. De grands arbres poussaient au sommet des falaises, formant une dense forêt. Et s'élevant au-dessus de la forêt, comme si elles essayaient de toucher le ciel couvert de nuages, se trouvaient les tours à tourelles d'Ever After High.

     Pour les étudiants qui arrivaient en bateau, ce premier aperçu de l'école était un signe de bienvenue. Savoir que le voyage en mer était sur le point de se terminer était un soulagement pour beaucoup. Et de savoir qu'une nouvelle année était sur le point de commencer, dans l'école la plus prestigieuse de tous les pays de conte de fées, apportait des frissons d'excitation. Mais ce jour-là, la fille qui se tenait à l'avant du bateau ne ressentait ni soulagement ni excitation.

     Meeshell agrippa la rambarde si fort que ses doigts devinrent blancs. Elle retint son souffle si longtemps qu'elle en devint presque bleue. C'était là. Son école. Son futur.

     Son histoire.

     Comme beaucoup avant elle, Meeshell venait d'un royaume lointain. Mais le sien était un pays que la plupart n'avaient jamais vu et qu'elle ne reverrait jamais. Il était profondément enveloppé de mystère. Un lieu de fable. Un endroit presque impossible à atteindre, à moins d'avoir les attributs physiques corrects.

     Son monde pourrait sembler si étrange à ses camarades étudiants qu'elle aurait tout aussi bien pu venir de la lune.

     Elle ne venait pas de la lune cependant.

     Elle expira, puis déplaça son poids sur ses jambes. Elle se tenait de manière si raide que ses genoux avaient commencé à lui faire mal. Des genoux, pensa-t-elle. Tellement bizarres, ces choses noueuses. Est-ce que je m'y habituerai? Elle tendit la main et leur donna une bonne friction, puis elle se reconcentra sur les tourelles lointaines.

     "Il n'y a pas de meilleure éducation que celle que tu recevras à Ever After High," lui avait assuré son père.

     "Tu apprendras beaucoup plus que ce que nous pourrions jamais t'apprendre," lui avait dit sa mère.

     "Tu t'en sortiras bien!"

     "Tout ira bien!"

     "Tu seras à ta place."

     Ever After High était l'alma mater de son père, alors c'était logique qu'il soit très enthousiaste à l'idée que sa fille fréquente la même école. Et sa mère voulait le meilleur pour ses enfants, alors elle était excitée elle aussi. Mais le cœur de Meeshell avait du mal à quitter sa famille et ses amis derrière elle. Et des doutes se bouleversaient. Et si elle n'arrivait pas à trouver un moyen de s'adapter à ce nouveau monde? Et si elle ne comprenait pas leurs étranges traditions? Et si elle sortait du lot, comme un crabe dans un lit d'étoiles de mer?

     Alors que le navire glissait gracieusement sur l'eau, Meeshell ferma ses yeux et leva son visage vers la brise fraîche. Elle aimait cette sensation quand elle chatouillait ses longs cheveux roses. La brise était trop douce pour gonfler les voiles du navire, mais elle avait remédié à ce petit problème. Utilisant sa magie, elle avait créé une petite vague et l'avait dirigée vers la poupe du bateau. La vague ne s'était jamais brisée; au contraire, elle continuait à les pousser tout du long. Le capitaine du navire avait été reconnaissant pour son aide. Le narval qu'il utilisait habituellement pour tirer le navire par temps calme et sans vent était en vacances.

     "Mademoiselle?" La voix d'un homme interrompit le silence. Les yeux de Meeshell s'ouvrirent. Le capitaine Greenbeard se tenait à côté d'elle. "Voulez-vous qu'un membre de l'équipage vous apporte votre manteau? Vous allez attraper froid ici."

     Elle secoua la tête. L'air froid ne la dérangeait pas, comme certains. De plus, elle ne possédait pas de manteau. Ils n'avaient pas de manteaux là d'où elle venait. Il avait déjà été difficile de trouver une robe. Heureusement, sa mère avait une vaste collection d'objets qui étaient tombés des navires, ou qui avaient été dérobés sur les plages par les vagues. Ces objets incluaient la robe jaune simple qui tombait jusqu'aux chevilles de Meeshell, le ruban blanc attaché autour de sa taille, et le sac qui contenait maintenant ses quelques biens précieux.

     "Vous êtes certainement une personne calme." Le capitaine appuya ses coudes sur la balustrade et regarda droit devant lui, vers les falaises blanches. C'était un homme robuste, avec des rides profondes autour des yeux et de la bouche. Il avait été gentil avec elle pendant le voyage, tout comme le reste de l'équipage. "J'ai du mal à croire que vous n'ayez jamais été sur un vaisseau auparavant. Jamais?"

     Elle secoua la tête à nouveau.

     "Eh bien, vous avez géré la météo d'hier avec la mer agitée comme un vrai matelot. Votre visage n'a pas viré au vert et vous n'êtes pas tombée malade. Les marins d'eau douce mettent des semaines à avoir le pied marin."

     Le pied marin? Elle ne comprenait pas ce que cela voulait dire. Elle avait reçu ses jambes il y a trois jours et elles étaient supposées lui servir sur la terre ferme. Y avait-il des pieds spéciaux pour la mer?

     Le capitaine jeta un coup d'œil à une ecchymose violacée qui brillait sur l'avant-bras de Meeshell. "Tout ce que vous avez fait c'est trébucher, vous cogner contre les choses, ce qui est normal. Les vagues de l'océan peuvent être aussi imprévisibles que les humeurs de Poséidon."

     Le capitaine avait raison. Elle avait sans doute du mal à marcher gracieusement. Puisque elle était coincée sur un bateau depuis qu'elle avait les jambes, elle avait eu peu de chance d'apprendre à les utiliser, à part marcher de long en large sur le pont ou monter et descendre les échelles. Les bleus physiques disparaîtraient. Mais qu'en était-il des bleus à sa confiance? Seul le temps le dirait.

     Bien que seulement trois jours se soient écoulés, le voyage depuis son royaume lui avait semblé durer une éternité. Trop timide pour parler à l'équipe, et trop distraite pour se concentrer sur un bon livre, Meeshell avait essayé de faire passer les heures plus vite en regardant les créatures de la mer. Mais hélas, peu importe le nombre de dauphins ou de phoques qu'elle repérait, le temps bougeait aussi lentement qu'une limace de mer. Heureusement, sa mère lui avait préparé ses aliments préférés. "Il te faudra un certain temps pour t'habituer à ce qu'ils mangent sur la terre ferme," avait-elle dit à Meeshell. Ainsi, tandis que le reste de l'équipe mangeait du hareng fumé salé et des biscuits secs à la farine de maïs, Meeshell mangeait des salades d'algues de mer.

     "Jamais vu ce genre de nourriture auparavant," avait commenté le cuisinier avec un haussement d'épaules. C'était un troll, avec de grandes oreilles et un nez assorti. "Vous devriez essayer ma soupe de poisson." Il poussa un bol sous le nez de Meshell. Elle grimaça à la vue des queues de poisson et des nageoires flottant dans le ragoût crémeux.

     "Non, merci," lui avait-elle dit poliment. Sa voix était plus silencieuse qu'elle ne l'avait prévu.

      "Qu'est-ce que vous dîtes?" avait-il demandé.

     Elle s'était éclaircit la gorge. "Non, merci." C'était très difficile de sortir les mots, pas seulement à cause de sa timidité, mais parce que sa voix était différente. Peu importe à quel point elle appuyait sur les mots, ils ne sortaient pas. Avec un peu de chance ce n'était qu'un trouble temporaire et sa voix redeviendrait normale avant le début des cours.

     "Elle a dit non, merci," avait adressé l'un des membres de l'équipage au cuisinier.

     "Pas de soupe de poisson, mais mon ragoût est célèbre."

     "Célèbre pour ses effets secondaires," avait déclaré un autre membre d'équipage avec un ricanement.

     Le cuisinier avait congédié Meeshell d'un revers de la main. "Comme vous voudrez." Puis il s'était gratté le postérieur avec sa cuillère en bois.

     Meeshell avait mangé la fin de sa salade le matin même, et elle avait craint de devoir manger de la nourriture du cuisinier. Mais maintenant, avec Ever After High en vue, il n'y aurait aucune raison de risquer des maux d'estomac. Le poisson n'était pas sur son menu. Jamais!

     Les falaises blanches et les tours de pierre se rapprochaient. "Terre en vue!" brailla le Capitaine Greenbeard. De l'agitation apparut sur le pont. Les membres d'équipage sortirent de la cantine, essuyant les miettes de leurs barbes, leurs tresses et leurs chemises. Le Capitaine Greenbeard prit sa place à côté du gouvernail du navire. Quelques bateaux plus petits étaient amarrés à un quai qui s'avançait depuis une plage blanche. Le sable étincelait, comme s'il était fait de poudre scintillante. 

     "Larguez la grande voile!" ordonna le capitaine. Une grande corde fut détachée et la voile ondulante, avec son emblème de narval, s'effondra sur le pont. Sans vent, il devait y avoir une sorte de magie qui avait maintenu la voile en l'air. La vague magique que Meeshell avait invoquée n'était plus nécessaire, alors elle la fit disparaître.

     Le Capitaine Greenbeard agrippa le gouvernail tandis que le vaisseau glissait vers le quai. "Tous à vos postes! Préparez les filins!"

     Meeshell s'écarta pendant qu'un membre d'équipage attrapait un nœud coulant. Pendant que le navire s'approchait du quai, trois membres d'équipage sautèrent sur les planches rabotées, les cordes à la main, puis immobilisèrent le navire.

     Un panneau se trouvait au bout du quai:

     Meeshell prit une longue inspiration. Elle était arrivée.

     Un voyage s'était terminé, mais un autre était sur le point de commencer.

     

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    Chapitre 2: Les Plus Beaux Pieds
    *  *  *

     La passerelle était abaissée. Le Capitaine Greenbeard ramassa le sac de Meeshell, puis, d'un geste de la main, déclara: "Après vous, mademoiselle."

     L'équipage se tenait au garde-à-vous, attendant que leur seul passager débarque. Tous les yeux étaient posés sur Meeshell. Suspectaient-ils sa véritable identité? Si oui, attendaient-ils de voir si elle pouvait traverser cette planche de bois, ou si elle trébucherait et tomberait à l'eau? Ce serait une sacrée scène, et elle voulait l'éviter ça!

     "Merci pour la traversée," dit-elle à l'équipage, essayant d'être entendue par-dessus les cris des mouettes, qui descendaient en piqué sur le pont pour chaparder toutes les miettes qu'elles pouvaient trouver. Meeshell fit quelques pas en avant. Puis, lentement, elle descendit la planche en se rappelant de mettre un pied devant l'autre. Elle ne détachait pas ses yeux de ses nouveaux pieds. Le capitaine marchait derrière elle.

     "Vous êtes instable parce que vous avez été en mer," lui dit-il. "Vous vous réhabituerez à la terre ferme en un rien de temps." Elle était heureuse de savoir qu'il ne soupçonnait toujours pas la véritable raison pour laquelle elle était instable, et elle espérait évidemment qu'elle s'habituerait rapidement à la terre ferme.

     En atteignant le quai, elle soupira de soulagement. Le quai était solide et stable, sans aucun mouvement des vagues. Elle pressa ses orteils contre le bois et trouva son équilibre. Puis le capitaine brailla, "Bonjour!"

     Un monsieur marchait sur le quai. Il semblait être un bonhomme pimpant, vêtu d'un costume noir, d'un gilet rayé et d'une cravate. Ses épais cheveux gris et sa moustache étaient ornés de mèches blanches. Un lourd porte-clés pendait à sa ceinture. Lorsqu'il l'atteignit, il tendit son bras. "Vous devez être Mademoiselle... Mademoiselle..." Il hésita. "Mademoiselle Meeshell." Elle hocha la tête et lui serra la main. "Je suis le Directeur Grimm. Bienvenue à Ever After High. J'espère que votre voyage s'est déroulé sans incident."

     Sans incident? Elle n'aurait pas choisi ce mot pour décrire ce qu'elle avait traversé au cours des trois derniers jours. N'ayant jamais quitté la maison auparavant, n'ayant jamais voyagé seule, le voyage avait été le plus grand événement de sa vie! Le directeur dût remarquer sa confusion à son commentaire car il ajouta, "Pas d'événement majeur. Tempêtes, naufrages, attaques de calmar géant, ce genre de choses. En d'autres termes, vous semblez être en un seul morceau."

     Elle hocha de nouveau la tête.

     "Nous avons eu un peu de mauvais temps, mais la petite demoiselle s'en est bien sortie," déclara le Capitaine Greenbeard.

     "Cela ne me surprend pas." Le directeur lança à Meeshell un regard entendu. Puis il regarda autour de lui. "Avez-vous des bagages?" Il baissa les yeux vers ses pieds. Ses orteils nus dépassaient de l'ourlet de la robe. "Une paire de chaussures, peut-être?"

     "Elle voyage léger. Juste elle et ce sac." Le capitaine le tendit au directeur. "Elle est très calme. Seulement une phrase ici ou là, pendant tout le voyage."

     Le Directeur Grimm sortit une petite bourse de velours de la poche de son gilet et la tendit au capitaine. "Merci pour vos services," déclara-t-il.

     "Oui, merci," dit Meeshell, souriant timidement.

     "Je vous en prie." Il enleva son bonnet bleu et s'inclina comme un gentleman.

     "Au revoir!" fit l'équipage. Meeshell les salua. Le Capitaine Greenbeard retourna sur son navire et ordonna à son équipage de se mettre en route. La passerelle fut retirée. Meeshell se demanda si elle devait utiliser à nouveau sa magie et leur donner un coup de pouce amicale, mais une tête grise avec une longue corne tordue surgit de l'eau, à côté du bateau. Le narval du capitaine était de retour.

     "Suivez-moi," dit le directeur.

     Alors que le narval tirait le navire du port, Meeshell suivit le directeur sur le quai. Les planches n'étaient pas régulièrement espacées et certaines étaient plus épaisses que d'autres. Elle grimaça lorsqu'une douleur aiguë perça le gros orteil de son nouveau pied gauche. "Aie."

     Le directeur lui prit le bras et la conduisit à une bûche. Elle s'assit. Elle tendit son pied. Son orteil palpitait de douleur. "Une écharde," l'informa-t-il en secouant la tête. "Répondre aux besoins médicaux des étudiants n'est pas mon devoir habituel." Il prit un petit appareil dans la poche de son gilet. Même s'ils n'utilisaient pas de tels appareils dans son royaume, elle savait tout sur les téléphones. Il tapota sur l'écran. "J'ai appelé une fée infirmière." Puis il fronça les sourcils de désapprobation. "Pourquoi ne portez-vous pas les vêtements corrects pour vos pieds?"

     Meeshell déglutit. Elle n'avait pas eu le temps de prendre des chaussures avant de partir. La décision de l'envoyer à l'école était arrivée si rapidement. Sa mère avait passé des commandes de vêtements, mais ils n'étaient pas arrivés avant son départ, alors les colis lui seraient donc livrés à l'école. Elle considéra son pied. "Je..." Comment pouvait-elle savoir que les pieds étaient si délicats? Elle n'en avait jamais eu auparavant.

     Dans un éclat de lumière bleue, une minuscule créature ailée apparut devant elle. Elle tourna autour de sa tête, puis se percha sur son pied. Oh bernacles, qu'est-ce que ça chatouillait! Meeshell serra les dents et se tint aussi immobile que possible. La fée scruta son gros orteil. Puis elle toucha l'écharde avec une baguette et, voilà, la douleur avait disparu. Dans un autre éclat de lumière, la fée disparut avant que Meeshell ait eu le temps de lui dire merci.

     "Vous vous sentez mieux?" demanda le directeur.

     Meeshell acquiesça. La douleur avait disparu et il n'y avait même pas de marque rouge là où se trouvait l'écharde.

     "Nos fées infirmières font un très bon travail," lui dit-il. "Espérons que vous n'aurez plus à les appeler à nouveau." Puis il reprit leur marche.

     Elle suivit le directeur de l'autre côté de la plage et remonta une piste de sable. Il marchait à grands pas et ne trébuchait ou ne vacillait pas comme elle. "Pensez-vous qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec mes jambes?" demanda Meeshell.

     Il tourna son long nez vers elle. "Je vous demande pardon mais j'ai du mal à vous entendre." Les mouettes ne criaient plus, et les vagues clapotaient doucement au loin, il n'y avait donc pas grand chose pour rivaliser avec la voix de Meeshell.

     "Je suis désolée." Elle mit la main sur sa gorge. "Je n'arrive pas à parler très fort, c'est... étrange."

     Il leva un sourcil. "Effectivement."

     Elle s'éclaircit la gorge et essaya à nouveau. "Pensez-vous qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec mes jambes?"

     "Comment ça?"

     "Elles semblent si instables, peut-être que je n'ai pas eu les bonnes jambes."

     "Je suis sûr que la Sorcière des Mers vous a donné des jambes parfaitement adéquates. Elle n'a aucune raison de faire autrement. Elle veut que vous réussissiez ici."

     Le directeur possédait une voix autoritaire qui était rassurante avec sa confidence, mais aussi un peu effrayante par son autorité. C'était l'homme qui avait fait venir Meeshell à Ever After High. Il avait envoyé une lettre à ses parents insistant pour qu'elle se présente. Et il avait convaincu la Sorcière des Mers de l'aider en lui donnant une paire de jambes.

     Elle regarda ces jambes cachées sous la longue robe jaune. Il n'y avait aucune raison de suspecter qu'elles étaient défectueuses ou mal formées. Comme l'avait souligné le directeur, c'était dans le plus grand intérêt pour la Sorcière des Mers que Meeshell et ses nouvelles jambes réussissent à Ever After High.

     Car Meeshell avait quelque chose que la Sorcière des Mers voulait.

     

    *   *   *

    Découvrez la suite en lisant le roman "Fairy Tail Ending"!

    Traduction de l'anglais par luc-elementix

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