• Il y a 2 ans, je vous faisais la critique du téléfilm Disney Descendants qui raconte les aventures de quatre enfants de méchants à Auradon. Aujourd'hui, c'est au tour du second opus, Disney Descendants 2, diffusé mardi dernier sur Disney Channel, d'avoir sa critique! 

    6 mois se sont déroulés depuis que Mal, Evie, Jay et Carlos sont arrivés sur Auradon. Si ses amis se sont accoutumés à vivre parmi les jeunes d'Auradon, Mal au contraire a de plus en plus de mal à jouer son rôle de parfaite-petite-amie du Roi Ben. Lorsque la pression devient trop forte, Mal décide de retourner vivre sur l’Île de l'Oubli.
    Evie, Jay et Carlos aident le Roi Ben à se rendre sur l’Île afin qu'il parle à Mal mais il se fait capturé par Uma et sa bande de pirates. Cette dernière exige que Mal lui remette la Baguette Magique de la Bonne Fée en échange de Ben afin qu'elle puisse libérer tous les méchants de l’Île de l'Oubli...

    Le moins qu'on puisse dire à propos de ce film, c'est qu'il se situe largement au dessus du premier! L'histoire, les personnages, les chansons, les numéros de danse, les décors, les costumes... Tout est tellement mieux que le premier film! Même si je connaissais les grandes lignes de l'histoire (vu que je blogue sur la série Descendants) ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques surprises et de pouvoir apprécier ce film.

    L'une des premières choses qui m'a frappé dans les premières minutes de Descendants 2, ce sont tous les clins d’œils et les rapports au dernier roman de l’Île de l'Oubli écrit par Melissa de la Cruz (que j'ai lu il y a pas longtemps en plus). Cela permet de faire une continuité avec les tomes 2 et 3 qui se passent avant le deuxième film. Mais du coup, j'ai réalisé aussi que ceux qui n'avaient pas lu ces romans ne sauraient pas sans doute apprécier ces détails...

    On assiste à un vrai développement des personnages de Descendants (un point qui faisait un peu défaut dans le film précédent) à travers des intrigues secondaires qui se croisent bien: Carlos essaie d'avouer ses sentiments à Jane pour l'inviter au Bal des Cotillons, Jay doit décider si Lonnie peut intégrer l'équipe d'un sport réservé qu'aux garçons. Evie, quant à elle, voit son entreprise de mode décoller et ne pense plus à son passé sur l'île. Les événements du film l'oblige pourtant à s'y confronter et cela la conduira à apporter un changement important à la fin du film.

    Lonnie et Jane font donc leur apparition dans le film, Chad y revient également pour quelques scènes drôles où il se montre encore plus stupide et arrogant que dans le premier film. Seule Audrey est absente mais heureusement, son absence est justifiée. A propos de disparition, on aperçoit Maléfique, la mère de Mal, sous forme de lézard une fois au début du film puis quand Mal l'emmène sur l’Île... et puis plus rien! qu'est-elle devenue? On ne le sait pas ensuite. Je sais que les méchants Disney n'ont plus vraiment leur place dans Decendants mais quand même...

    D'ailleurs dans ce nouveau film place aux nouveaux (enfants de) méchants! Tout d'abord nous avons Uma, fille d'Ursula, qui est interprété par China Anne McClain, l'ancienne star de Disney Channel dans Section Genius. Ce rôle d'antagoniste était vraiment fait pour elle! Ensuite nous avons Harry Crochet, fils du Capitaine Crochet, qui est interprété par Thomas Doherty. (Je dois vous avouer que je suis fan de ce personnage depuis des mois et que les vidéos promos et son personnage décrit dans le roman "L’Île de l'Oubli se Rebelle" n'ont fait que renforcer ce sentiment!) XD Malheureusement, je trouve quil est sous exploité dans le film... Mais lui et Uma restent les 2 méchants forts de ce film car Gil, fils de Gaston, joué par Dylan Playfair n'est qu'un idiot qui n'est là que pour apporter un peu d'humour. La preuve, il a en tout que 2-3 courtes scènes de dialogue qui malgré tout ont le mérite de m'avoir décrocher un sourire.

    Pour ce qui est du scénario, je ne peux pas vraiment le juger vu que comme je vous l'ai dis, j'ai plus où moins deviné tout ce qui allait arriver. Néanmoins, je suis quand même surprit par la cadence à laquelle se déroule l'histoire. C'est peut être du au fait qu'on entend très peu de musique ou de sons pendant les scènes mais j'ai l'impression que certaines scènes sont vides et maquent de dynamisme et d'enjeux. =/ La bataille finale est d'ailleurs légèrement décevante (comme dans Descendants 1) que ce soit au niveau de l'action où des effets spéciaux qui restent acceptables dans ce film. 

    Si les numéros musicaux apparaissent un peu une excuse pour chanter et danser pour certains, il est clair que ces derniers sont largement supérieurs à ceux du premier film. On commence bien sûr avec le survolté "Ways To Be Wicked" qui est le successeur de "Rotten To The Core". China McClain brille dans son numéro de méchante avec "What's My Name". On a envie de suivre nos héros dans la chorégraphie de "Chillin' Like A Villain" et j'ai été touché par "Space Between" et "You And Me". En fait, la seule chanson que j'ai le moins aimé est "It's Going Down" où nos héros et les pirates s'affrontent dans un numéro musical avant de combattre à l'épée!

    Concernant le doublage française, je n'ai généralement rien à dire dessus. Seulement cette fois-ci, j'ai été étonné de voir qu'ils avaient changés le nom de la jeune Drizzy en Java (diminutif du nom de sa mère Javotte qui se nomme Drizzela en VO, donc logique dans un sens!) et que le "Cotillion Bal" n'était pas traduit fidèlement en Bal des Cotillons.
    La voix VF de Ben fait assez austère au début du film et vu comment il se comporte avec Mal dans les premières minutes du film, ça lui donnait un petit air macho qui méritait des baffes. Heureusement, ça s'arrange pour la suite du film! XD La voix d'Uma fait un peu bizarre parfois, bien que plus mature que celle de la doubleuse française qui double généralement China McClain en VF. Et enfin la voix française de Harry Crochet qui perd le charme de l'accent écossais de l'acteur (bien que j'ignore totalement quel est cet accent écossais! lol)

    Pour conclure, Descendants 2 mérite le succès qu'il a déjà eu aux USA. Et vu comment le film se finit, si on sait déjà que la Saison 3 de la websérie Disney Descendants - Wicked World (Génération Méchants en VF) sortira en 2018, on peut espérer qu'un Descendants 3 a de fortes chances de voir le jour! *.*

    Si vous avez manquez sa diffusion, pas de panique! Le film est sorti hier en DVD et Disney Channel va le rediffuser souvent. Ne manquez pas la version Descen-Danse du film qui a lieu Vendredi 19 Octobre à 19h avec toutes les chorégraphies et les commentaires des acteurs! ;)

    Public visé: Les ados fans de nos méchants préférés et des contes de fées modernes.
    Points positifs: Une histoire mieux travaillée que le premier film, des numéros de danses entraînants
    Point négatifs: On sent un peu la même facilité du déroulement scénaristique que le premier film

    Vidéo de Disney Channel FR sur YouTube


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  • Presque 1 an depuis ma dernière critique de film! Il est temps de se rattraper avec la flopée de nouveaux films d'animations à qui sortent pour les vacances de la Toussaint. Et on commence tout de suite avec le nouveau film de la franchise Lego sorti en salles hier: Lego Ningjago Le Film!

    Ninjago City est régulièrement la cible des attaques de l'impitoyable Lord Garmadon. Heureusement, le Ninja Vert et ses amis sont là pour défendre la ville. Derrière ce masque se cache Lloyd, le propre fils de Garmadon. Etudiant le jour mais rejeté par tous, il suit un entraînement de ninja auprès de son oncle Maître Wu (et donc frère de Lord Garmadon) avec ses amis Kai, Nya, Cole, Jay et Zane.
    Mais il faudra beaucoup de combats et de gags pour faire jaillir la force en eux et sauver Ninjago d'une terrible menace...

    Surfant sur le succès du long métrage La Grande Aventure Lego (dont une suite est en préparation) et après Lego Batman Le Film, voici le 3ème film Lego qui s'inspire cette fois de la franchise Lego Ninjago. Cette dernière, qui a déjà une série qui est diffusée depuis 2011 sur France 3 et France 4, reprend donc les codes de ses prédécesseurs. A savoir, un film qui casse des briques avec son univers délirant et son humour décalé.

    En tant que fan de la série Lego Ninjago, ma première surprise a été de constater le nouveau character design des personnages principaux (et même leur personnalité pour certains) mais je ne m'en suis pas formalisé; cela fait comme si le film avait été tourné en live avec de vrais acteurs (oui bon, sauf que là, ce sont toujours des Lego! lol)

    De toute manière, comme nous le dit Jackie Chan qu'on voit jouer dans l'intro du film, en plus de prêter sa voix à Maître Wu dans la VO, "Oublie tout ce que tu crois connaître". Vous n'avez pas besoin de connaître la série pour pouvoir apprécier ce film.

     Nous découvrons donc Ninjago, une ville entièrement faite de briques Lego (sauf pour ce qui est des éléments naturels tels que l'eau, le feu ou le bambou). Le film est réalisé en 3D mais les mouvements saccadés des personnages donnent une impression de film tourné en Stopmotion. L'animation est telle qu'on peut même voir les détails des pièces comme les traces d'usure. On suit donc les aventures de Lloyd, Kai, Jay, Cole, Zane et Nya qui doivent d'abord combattre Lord Garmadon dans un style qui rappelle beaucoup le film Power Rangers sorti en début d'année (à cause notamment du fait qu'ils aillent au lycée et protègent la ville dans des robots de combat de leur couleur correspondante). S'ensuit ensuite une quête initiatique où nos héros doivent "s'allier" avec leur pire ennemi afin de sauver la ville d'un chat géant entièrement réalisé en 3D lui aussi.

    L'humour reste le trait principal de ce film, autant par les situations parfois absurdes que par les répliques des personnages. Le film n'hésite pas à se mettre lui-même en dérision comme lorsque par exemple les personnages tiennent un dialogue absurde en plein combat ou bien que l'un d'eux fait remarquer que les Lego n'ont pas de doigts.

    Le film est principalement construit sur la relation entre Lloyd et Garmadon. Ces scènes ont tendance cependant à prendre tellement de place dans la seconde partie du film qu'on se demande ce que fait le reste de l'équipe pendant ce temps. Kai, Nya, Jay, Cole et Zane sont donc relégés au stades de personnages (très) secondaires ou bien de faire valoir comiques. N'oublions pas qu'à l'origine, Ninjago est une équipe!

    Ce qui nous fait venir à ce que je reproche le plus à ce film... Avec les images qu'on avait dans la toute première bande-annonce, je m'attendais à découvrir comment Lloyd et ses amis étaient devenus des ninjas, comment Maître Wu avait rassembler ces 6 jeunes... et au final, rien. La plupart des scènes du trailer sont exclusivement réservés à la promo du film et du coup, j'étais déçu de ne pas avoir ces éléments dans le film. (Je plains d'ailleurs ceux qui doivent se demander pourquoi Zane est un robot!) X)

    Au niveau des combats, rien à redire. Ca part dans tous les sens, peut être même un peu trop. Le premier combat qui a lieu dans les 10 premières minutes du film est tellement chargé de détails en mouvement que ça en devient un peu illisible. A croire qu'ils voulaient nous envoyer du lourd dès le début pour se permettre d'aller plus doucement ensuite.

    Néanmoins, on passe vraiment un bon moment avec Lego Ninjago Le Film et les enfants, ravis d'avoir vu leurs héros sur le grand écran, en ressortent en ayant la banane. Moi même, j'ai bien envie de retourner le voir au cinéma! X3

    Public visé: Les enfants évidement! et autres fans des Ninjas de l'univers Lego.
    Points positifs: Beaucoup d''humour avec de l'action pour passer un moment délirant
    Points négatifs: Des points laissés de côté afin de privilégier l'intrigue principale, première scène de combat chaotique

    Vidéo de Warner Bros Belgium sur YouTube


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  • En tant que grand fan d'Harry Potter, j'attend ce film depuis 1 an. Ça a donc été assez dur d'attendre une semaine de plus après sa sortie pour pouvoir enfin découvrir "Les Animaux Fantastiques", le nouveau film inspiré de l'univers de J.K.Rowling. Et croyez-moi, il vaut vraiment le coup! ;)

    [Cinéma] Les Animaux FantastiquesNorbert Dragonneau, magizoologiste britannique, arrive à New York dans les années 20 avec une valise remplie de créatures magiques qu'il a découvert à travers le monde entier. Malheureusement, la valise se retrouve par accident entre les mains d'un Non-Mage (Moldu) du nom de Jacob Kowalski qui libère quelques animaux dans les rues de New York. Norbert est vite repéré par Tina Goldstein, un ex-Aurore du MACUSA (Congrès Magique des Etats-Unis d'Amérique). Il doit retrouver ses animaux échappés au plus vite car une menace obscure ravage en ce moment même New York, mettant en danger le secret du monde des sorciers...

    Pour ceux qui connaissent Harry Potter, le film est inspiré du manuel scolaire de Poudlard "Les Animaux Fantastiques" sorti en 2001 par J.K.Rowling, et écrit par Norbert Dragonneau (ou Newton Scamander en VO, ce qui sonne beaucoup plus cool). L’auteur a confié qu'elle avait tellement de choses à dire sur Norbert Dragonneau qu'il était impossible pour elle de ne pas parler de lui après Harry Potter. Mais au lieu d'un roman, elle a décidé de raconter les aventures de ce nouveau sorcier sous forme de scénario pour le cinéma. La Warner Bros a adoré et c'est David Yates, à qui on doit les 4 derniers Harry Potter, qui s'est chargé de la réalisation.

    A peine installé dans votre siège et après les bandes-annonces, le film commence sur l'intro musicale qui vous rappellera sans aucun doute celui de tous les Harry Potter, avant d’enchaîner sur un défilé de titres de journaux de La Gazette du Sorcier afin de vous mettre dans l'ambiance et le conteste du monde magique des années 1920. Ce n'est pas grave si vous ne connaissez pas l'univers du sorcier à la cicatrice ou si votre mémoire souffre d'un sortilège d'Oubliettes car l'histoire se passe bien bien avant en Amérique. Par ailleurs, le début du film vous permettra de réviser un peu le répertoire des sorts! ;)
    Si vous êtes un grand fan, vous apprécierez particulièrement les allusions et les clins d’œil à la saga comme par exemple le symbole des Reliques de la Mort qui fait une apparition dans le film... ;)

    Mais parlons du film en question! L'une de mes craintes était que la plume de J.K.Rowling ne soit pas adapté à l'écriture du cinéma mais l'auteur a parfaitement orchestrée son affaire. La différence entre un roman et un film est que le livre nous apporte toutes les explications nécessaires à la compréhension de l'intrigue tandis qu'un film repose majoritairement sur la narration visuelle (qui est d'après moi, un des points forts du réalisateur David Yates dans les Harry Potter). Du coup, j'ai été perdu une ou deux fois dans l'intrigue et une explication aurait été la bienvenue pour expliquer le fonctionnement d'un "truc". Mais je pardonne volontiers cette faiblesse à l'auteur pour la qualité incroyable de son tout premier film en tant que scénariste! ^^

    L'univers du film est bien plus adulte et sombre que les derniers Harry Potter, ce qui apporte un enjeu à l'intrigue mais n'empêche pas les bons sentiments, le merveilleux et un brin d'humour so british. Les nombreux effets spéciaux sont très beaux esthétiquement. Que ce soit par les Transplanages et sorts lancés lors des scènes d'actions rythmées que par la merveilleuse galerie d'animaux fantastiques présents dans le film (même si au final on peut compter sur les doigts d'une seule main ceux qui ont un rôle important dans le film). Vous aurez surement un coup de cœur pour le Niffleur (sorte de taupe à bec de canard attiré par tout ce qui brille) ou pour le Botruc (être végétal de 15cm) tirés du glossaire du livre.

    Le héros, Norbert Dragonneau, est interprété par Eddie Redmayne, récompensé par l'Oscar du meilleur acteur 2015. L'acteur britannique a d'ailleurs passé plusieurs mois dans les zoos afin d'apprendre comment s'occuper des animaux afin de rendre son personnage crédible. Le résultat est réussit avec brio. Il forme également un bon duo comique avec l'acteur qui interprète le Non-Mage Jacob Kowalski, notamment lors des scènes où il doit capturer un des animaux échappés dans New York.
    Mon seul regret est que si son jeu d'acteur est crédible tout au long du film, je pense que le personnage de Norbert Dragonneau aurait besoin d'un peu plus de profondeur pour qu'on s'y attache vraiment. On sait qu'il a été à Poudlard, qu'il était l’élève préféré de Dumbledore, qu'il a un lien de parenté avec un personnage des films Harry Potter et qu'il a voyagé à travers le monde... mais c'est un peu maigre. J'ose espérer qu'on en découvrira plus sur lui dans le prochain film... 

    Car oui, l'auteur J.K.Rowling l'a confirmé; 5 films sont prévus pour les Animaux Fantastiques. Le second volet devrait se dérouler à Paris. Autant vous dire que l'univers des sorciers ne risque pas de disparaître! En attendant, foncez au cinéma découvrir ce nouveau film qui dévoile une nouvelle face du monde des sorciers! ;)

    Public visé: Les fans de l'univers Harry Potter et les autres
    Points forts: Des effets spéciaux spectaculaires dans une nouvelle histoire de l'univers de J.K.Rowling
    Points négatifs: Le héros aurait besoin d'être plus développé dans les prochains films et le scénario aurait besoin de 2 ou 3 éclaircissements

    LUC-ELEMENTIX, Magiquement vôtre! ^^ 


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  • Si je mélange dans un grand chaudron bouillant la magie et les super-héros, qu'est-ce que j'obtiens? "Doctor Strange", le nouveau film des studios Marvel qui sort officiellement aujourd'hui dans nos cinémas français! Votre Luc-Elementix a déjà vu le film et vous donne sa critique...

    Le Docteur Stephen Strange est un talentueux chirurgien arrogant avec un grand égo qui perd l'usage de ses mains lors d'un tragique accident de voiture. Après plusieurs opérations ruineuses et sans effet, il se rend à Katmandou en espérant qu'un mystérieux gourou nommé l'Ancien puisse l'aider. Celui-ci refuse de guérir les mains du Docteur mais finit par l'initier aux arts mystiques et à la découverte de dimensions et autres univers. Le Docteur Strange va devoir mettre de coté son ego et sa vison du monde pour apprendre la magie puisqu'un groupe de sorciers projette d'invoquer une entité obscure qui menace la Terre...

    N'ayant pas une grande culture sur les super-héros de Marvel, ma seule référence pour le Docteur Strange se limite au film d'animation sortit il y a quelques années et à ses 2-3 apparitions dans des épisodes de Ultimated Spiderman. Le rayon comics des magasins ne m'a jamais aidé à en savoir plus sur le Sorcier Suprême! Il faut attendre que l'on fasse un film sur lui pour voir enfin Deadpool libérer un peu de place sur les étagères depuis 10 jours! 

    Tout ce que je peux donc vous dire, c'est que le Docteur Strange est un super-héros créé par l'incroyable Stan Lee (qui fait un caméo dans le film!) en 1963. Chirurgien brillant et arrogant qui choisissait ses patients selon de nombre de chiffres de leur compte en banque, il a un accident qui l'empêche d'exercer son métier, rencontre l'Ancien qui lui apprend la magie et devient le grand maître des arts mystiques. Vous vous en doutez, ce film parle des origines du héros. Et sans être un grand expert (ni avoir vu les autres films de super héros sortit cette année) je pense pouvoir dire que c'est l'un des meilleurs films Marvel qu'on ai jamais eu!

    "Ils sont dingues ces américains!" C'est une phrase que je me dis souvent en regardant des gros films hollywoodiens. Mais là, ceux qui travaillent aux effets spéciaux de ce film doivent l'être encore plus (dans le bon sens du terme)! Parce qu'il en faut une imagination folle pour déformer la réalité des bâtiments new-yorkais lors de scènes de combats, mais encore plus pour créer une diversité d'effets pour les multiunivers. Entre les fragments miroitants de la Dimension Miroir, les kaléidoscopes colorés des différents mondes ainsi que les déformations et les torsions des immeubles, le film offre une vraie claque visuelle. Le seul véritable danger, c'est de perdre le fil au cour des combats à cause de la multitude de détails en mouvement... 

    Spécial coup de cœur pour la Cape de Lévitation qui a une volonté propre et nous fait rire lorsqu'elle n'en fait qu'à sa... (hum?) tête. On sent la touche Disney! ;)

    Benedict Cumberbatch interprète un Docteur Strange efficace. L'évolution du personnage est bien faite. On n'est pas dans le scénario classique des films de superhéros où le personnage suit un dur entrainement et paf! devient d'un coup le superhéros qui va sauver le monde. Donc, le moment où le Docteur s'élève pour la première fois dans les airs avec sa Cape de Lévitation n'est pas encore la naissance du Sorcier Suprême. Au contraire, si on voit que le Docteur Strange s'améliore côté magie, on a un rappel constant qu'il n'a pas vraiment tout à fait évolué au niveau du caractère. Le reste du cast s'en sort plutôt bien, notamment avec l'Ancien (qui est devenu une femme dans le film) interprété par Tilda Swinton. J'ai appris par la suite que Mordo est censé être LE pire ennemi sorcier du Docteur Strange et du coup, je suis d'accord avec ceux qui trouvent que son personnage n'a pas été assez développé dans ce film, vu qu'il se contente d'être son compagnon de route pendant la majeure partie du film.

    Au niveau du scénario, l'histoire est bien construite et la présence aussi importante des multiunivers nous fait accepter que ça devienne parfois un peu délirant. Il y a un peu d'humour, mais sans être lourd. Comme le souligne Wong à un moment du film, la magie est un sujet sérieux. Doctor Strange reste avant tout un film d'action. Et un bon film Marvel comme on l'espérait tous.

    PS: Ne faîtes pas comme la plupart des gens qui quittent la salle de cinéma dès le début du générique de fin et restez après les 2 génériques pour voir deux scènes inédites; la première montrant le Docteur Strange avec un Avenger dont il fera surement une apparition dans son prochain film, et la seconde, plus sombre, qui se terminera pas la confirmation que, oui, "Doctor Strange will return"!

     

    Points positifs: Effets spéciaux visuels bluffants et vertigineux

    Points négatifs: Il faut être attentif si on ne veut pas se perdre dans certains combats où la réalité est déformée

    Public visé: Les fans de héros Marvel et apprentis sorciers 

    LUC-ELEMENTIX, Sorcier de Premier Ordre


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  • Ce mois-ci, je n'ai pas beaucoup de temps libre mais je me suis promis que dès que j'aurais deux minutes, j'irais voir Alice affronter le Maître du Temps dans "Alice de l'Autre Côté du Miroir".... Et maintenant que j'ai enfin du temps libre, j'essaie de prendre quelques minutes pour vous écrire la critique du film avec presque 1 mois de retard... Quoi? Vous en avez marre que je parle du Temps? Temps pis!

    Alice, devenue capitaine de son propre navire, le Wonder, est de retour à Londres. Là, elle apprend que son associé est décédé et que c'est son fils Hamich, avec qui elle a faillit se marier, qui dirige maintenant l'entreprise. Alice apprend à peine que son bateau va être mit en vente que son vieil ami Absolem apparaît avec des nouvelles inquiétantes: le Chapelier Fou est en danger! Ce dernier se laisse dépérir depuis qu'il a la certitude que sa famille est toujours en vie quelque part au Pays des Merveilles. Pour le sauver, Alice doit se rendre au château du Temps afin de voyager dans le passé et comprendre ce qui est arrivé à la famille du Chapelier...

    De l'Autre Côté du Miroir est à la base le second livre des aventures d'Alice au Pays des Merveilles écrit par Lewis Carrol en 1871. Ce film est donc la suite du film de Tim Burton, véritable carton lors de sa sortie en 2010, qui cette fois, se place producteur et laisse la réalisation du film à James Robin. Qu'on soit bien clair, hormis la rencontre avec Humpty Dumpty et le fait que Alice traverse le Miroir pour se rendre au Pays des Merveilles, il n'y a aucun lien entre le film et le livre. En fait, il aurait put très bien s'appeler "Alice et la Course Contre le Temps", ça aurait été mieux...

    Alors je vais pas m'attarder sur l'aspect visuel du film et ses effets spéciaux. Evidemment, c'est très bien fait, quoi que même si le film reprend le monde créé par Tim Burton, il y a un coté moins burtonesque dans les décors. Au niveau des personnages, on retrouve notre Alice. 3 ans se sont déroulés depuis son retour au Pays des Merveilles. Elle est à présent une femme libre et indépendante pour qui l'impossible n'existe pas comme nous le prouve la scène d'ouverture qui a un côté Pirates des Caraïbes.

    Du côté du Chapelier, il se fait pâle, morose... pour le coup, il est bien moins présent que dans la premier film. Et pourtant, Johnny Deep est encore une fois mit en avant par l'affiche alors que c'est censé être Alice l’héroïne! Mais on en apprend plus sur ce mystérieux personnage au long du film. Pour les autres habitants du Pays des Merveilles, ils sont là pour le strict minimum "Alice! Retourne au Pays des Merveilles!", "Alice! Il y a un problème avec le Chapelier! On est inquiets!" et"Tu sais ce que tu dois faire, Alice? Le chemin est par là. Bonne chance." On se demande ce que fait Humpty Dumpty pour ses 30 secondes de gloire qui finissent en omelette! (je sais, c'est facile comme jeu de mots!)

    Non, le vrai point fort du film, c'est le personnage du Temps, interprété par Sacha Baron-Cohen, qui est vraiment le plus intéressant. J'ai lu une centaine de fois le chapitre "Un Thé chez les Fous" du livre de Lewis Carrol et j'avoue n'avoir jamais pensé une seule fois que le Chapelier Fou était sérieux lorsqu'il disait à Alice que "Le Temps est une personne."

    Dans le film, le Temps est présenté comme une personne mi-homme, mi-machine mécanique, vivant dans son sombre royaume avec ces petites machines les Secondes qui s'assemblent pour former des Minutes. Il dit "moi" lorsqu'il parle du "temps" avec humour(?) ou sérieux mais semble souffrir lorsque ce sont les autres protagonistes qui font des jeux de mots. A la fois, ennemi et ami, fou et censé, gentil et méchant, je pense que le temps n'a jamais été aussi bien présenté, si bien décris que dans ce film. 

    Donc, pendant une bonne partie du film, on s'engage dans de nombreux voyages dans le temps au cours du quel on découvre la famille du Chapelier Fou, certaines origines pour les personnages qui nous renvoient au premier film (j'imagine déjà mon prof de scénario faire des remarques sur les "facilités du scénario" dues aux voyages dans le temps!) et aussi l'origine de la discorde entre la Reine Blanche et la Reine Rouge (Ah oui, elle est de retour elle aussi!) qui,  mon humble avis, est un peu tarte...lette!

    Toute cette thématique sur le temps nous amène à la morale du film qu'est l'importance de la famille et du fait qu'il faut profiter de chaque instant avec elle avant d'avoir des regrets. La morale est un peu légère surtout si on prend en compte le conflit entre Alice et sa mère qui passe vite à la trappe. Il faut dire que les problèmes que doit régler Alice après son voyage au Pays des Merveilles ont moins d'enjeux que dans le premier film.

    Dans l'ensemble, j'ai même carrément été déçu par les enjeux du monde réel. Il faut dire que le début de la bande-annonce, la scène ou Alice se réveille dans un asile psychiatrique, laissait miroiter une suite un peu plus sombre, alors que ce n'est en fait qu'un obstacle illusoire qu'Alice a vite fait de surmonter. (Désolé si je vous ai spoilés sur ce coup-là!)

    Pour finir... Est-ce que j'ai aimé le film? Oui, évidement. "Alice de l'Autre Côté du Miroir" est un super film et j'ai passé un bon moment. Mais la question que je me pose c'est pourquoi avoir fait une suite? Le premier opus était très bien mais quel est l'intérêt d'avoir fait ce deuxième film. L'idée d'une suite est bien mais celle-ci n'est pas nécessaire et n'apporte pas quelque chose d'essentiel...

    Public visé: Les fous de Disney et/ou de films fantasy

    Points forts: Le personnage du Temps et une histoire pour connaitre un peu plus le Chapelier Fou

    Points faibles: Est-ce que ça valait vraiment la peine de faire une suite?

    LUC-ELEMENTIX, Passez un été fan-tasse-tique!


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