• LA FÊTE DE LA CHANDELEUR

    Selon la légende, Merlin l'enchanteur fut le premier à avoir le plaisir de déguster une crêpe lorsque la fée Viviane renversa par accident sur une pierre chaude la bouillie qui mijotait dans son chaudron!
    Dans les campagnes, on disait qu'il fallait manger des crêpes à la Chandeleur pour que la future récolte se garde bien.

    Le perce-neige est une fleur associée à la Chandeleur et qui fait l'objet de nombreuses légendes et coutumes.
    Le 2 février, c'est le plein hiver. Alors, on fait la fête pour se consoler et préparer l'arriver du printemps. On s'interroge sur ce qu'il reste à supporter de temps froid parce qu'on pense que "Pour la Chandeleur, l'hiver meurt ou prend rigueur". La légende veut depuis toujours que du beau temps ce jour là annonce un hiver qui s'éternise.
    Aux Etats-Unis, on utilise une marmotte pour faire ces vérifications et c'est une affaire nationale, Groundhog's day.

    "Le Perce-Neige
    Violette de la Chandeleur,
    Perce, perce, perce-neige,
    Annonces-tu la Chandeleur,
    Le Soleil et son cortège
    De chansons, de fruits, de fleurs?
    Perce, perce, perce-neige
    À la Chandeleur."
    - Robert Desnos

    Comme les crêpes ressemblent à des petits soleils, on a pris l'habitude de cuire, faire sauter et manger des crêpes pour évoquer le Soleil et la lumière qui reviennent après l'hiver... Pour plus d'efficacité, il fallait, en faisant sauter les crêpes, en envoyer une au dessus d'une armoire. Pas évident!!! En ville et à la campagne, on faisait aussi sauter les crêpes avec une pièce d'or dans la main pour s'assurer la richesse pendant l'année à venir. Là encore, atteindre le haut de l'armoire était une garantie supplémentaire. Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.


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  • Grisou et LunaStella ont organisés un concours et je l'avais complètement oublié! Donc voici mon dessin de Fée Enchantix!


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  • Demain, je reprend les cours à la FAC. Après un mois de janvier à réviser pour les partiels... Ouais, bon j'ai pas fait que réviser aussi! Je me suis détendu. Mes journées se sont rythmées en grasses-matinées, lecture de mangas, visionnages de films et séries TV, séances internet, ect...

    Mais je n'ai pas fait que me reposer pendant ces vacances (les 1ères depuis la rentrée scolaire!). J'ai enfin terminé le chapitre 3 de ma BD Elementix! YEAAAHHHHH!!! Depuis le temps que vous l'attendez! La mauvaise nouvelle, c'est que mon scanner est en panne: je ne peux plus scanner des feuilles en entier! Alors en attendant que mon scanner soit réparé, je vais commencer à dessiner le chapitre 4. ;)

    J'ai également passé beaucoup de temps à préparer des articles pour de nouvelles rubriques. Vous retrouverez ce mois-ci ma nouvelle rubrique qui vous tiendra au courant des sorties des films et des romans fantasy que j'ai aimé! La vache, il va falloir que je me tienne au courant des nouveautés et des classiques! ;)

    C'est une idée que j'avais en tête depuis des mois: j'ai commencé ma mini-BD qui s'appellera "Souvenirs du Lycée". Ce sera des mini-gags qui relateront des anecdotes de quand j'étais au lycée. J’espère que ça vous plaira! Pour dessiner les élèves, j'ai ressorti mes photos de classe et j'ai reproduis grossièrement chacun des élèves afin de pouvoirs les dessiner en version chibi pour la BD. Je préfère ne pas montrer ces dessins sinon il y en a qui risquent de m'en vouloir et de me tuer pour les avoir mal dessinés! --'

    ELEMENTIX, pas prêt à reprendre les cours!


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  • L'auteur de "Tara Duncan", l'héroïne adolescente portée à l'écran sous forme de série animée sur M6, revendique sa fantaisie.

    Romancière amoureuse des mots et de la fantaisie
    24 août 1961:
    Naissance à Saint Jean-de-Luz.
    1987: Naissance de sa première fille. Elle commence à écrire les aventures de Tara Duncan.
    1990: Naissance de sa seconde fille.
    Mai 2003: Publication du premier tome de Tara Duncan "Les Sortceliers".

    Souvent, la langue de ses interlocuteurs fourche. Voilà qu'ils l'appellent Tara au lieu de Sophie. Elle en est ravie. Longue chevelure blonde, yeux maquillés, pantalon et T-shirt blancs qui soulignent sa silouhette juvénile, à bientôt 50 ans, Sophie Audouin-Mamikonian apprécie d'être confondue avec son personnage de Tara Duncan, une adolescente aux pouvoirs surnaturels. L'héroïne, blonde elle aussi, débarque sur l'antenne de M6, sous forme d'une série animée fébrile produite par Moonscoop, le 26 septembre. Le même jour doit paraitre le huitième tome de ses tribulations. Les septs premiers - 500 pages chacuns, des pavés à l'aube de la littérature de jeunesse - ont fait un carton: 600 000 exemplaires, rien qu'en France. Ils sont traduits et vendus dans onze pays.

    Quand Sophie Audouin-Mamikonian a envoyé son manuscrit pour la première fois, en 1987, les éditeurs l'ont tous refusé. Au pays de Descartes, ses histoires de sortilèges et de dragons ne marcheraient jamais voyons! Elle a persévéré, a expédié régulièrement son travail pendant dix-sept ans. Entre-temps, une certaine J.K.Rowling a fait parler de son Harry Potter.

    L'auteure de Tara Duncan est aujourd'hui une vedette dans les collèges, voire les lycées. Quand la Corée met la France à l'honneur à l'occasion de son Salon international du livre, qui est invité à Séoul? Sophie Audouin-Mamikonian, aux côtés d'autres abonnés des best-sellers: Marc Lévy et Bernard Werber.

    L'auteure a déjà rédigé la trame de douze épisodes de Tara Duncan, de quoi nourrir les fans jusqu'en 2015. Il est en outre prévu de retrouver la jeune "Sortcelière" sur scène, dans une "comédie magicale", pleine de chansons et d'effets spéciaux, puis, peut être, dans un film de cinéma et en manga. Impossible de lui échapper, autant faire connaissance avec sa génitrice.

    Côté pile, son goût pour l'univers adolescent l'incite à abuser des superlatifs - "trop fantastiques", "juste géniaux" - et à truffer ses échanges sur Internet avec ses lecteurs de "lol" et autres inévitables du moment. Côté face, une mère de famille attentive et chaleureuse, qui nous reçoit sans fard chez elle, à Paris. Une autre de ses facettes tient à ses origines, que les dossiers de presse ne se privent pas de mettre en avant. Celui de M6 précise qu'elle est "princesse héritière du trône d'Arménie, nièce de Francis Veber, arrière-petite-nièce de Tristan Bernard". Elle glisse qu'elle se parrerait volontiers de ses titres. La publicité, elle connait: c'est là qu'elle a commencé à travailler. "Je ne comprends pas ce milieu. Moi, j'ai besoin de fraicheur."

    Quand on est, comme elle, descendante d'une lignée de lettrés, on risque d'avoir à choisir son genre littéraire. Son grand père déclamait des alexandrins classiques, sa grand-mère, qui s'est largement chargée de l'élever, écrivait en douce sous un pseudonyme. Cette dernière avait choisi deux prénoms sans ambiguité pour ses enfants: Francis (Veber, cinéaste) ("mon oncle ne m'a aidée en rien, il n'a même pas lu mes livres", soupire t-elle) et France ("ma mère a travaillé comme journaliste, notamment pour Jacques Martin"). Quand à l'Arménie, le pays n'est plus un royaume depuis belle lurette. "Je ne suis pas une héritière, je suis un écrivain" assure Sophie Audouin-Mamikonian.

    La bibliothèque où elle écrit assidûment se love dans une belle pièce ronde et lumineuse. L'endroit dit tout de son univers: fantastique et science-fiction du sol au plafond, une des collections les plus complètes dans ces genres-là, s'enorgueillit-elle en ouvrant la porte de son intérieur cossu du XVIème arrondissement. Sans fausse pudeur: "Mon attaché de presse n'aime pas ça, mais je n'ai rien à cacher: mon appartement, je l'ai gagné avec mes livres. Le premier m'a rapporté 3100 euros, le deuxième 15000."

    L'auteure de Tara Duncan aime la fantaisie. Elle dit d'elle-même qu'elle est restée bloquée à l'état d'une éternelle Sophie de 14 ans, qui aurait cependant "la tête sur les épaules", et confie qu'elle ne pourrait pas écrire ses Mémoires. "Je ne suis pas une intellectuelle, j'aime les mots." Elle en raffole même. "J'adore des termes comme "alchimie", inventer desnéologismes, jouer avec!" Ses romans sont foisonnants, l'écriture directe, le vocabulaire précis. Elle y tient. "Quand je me rends dans des lycées difficiles, j'entends que ces jeunes veulent pevenir policier, dealer, maçon... je constate qu'ils n'ont pas eu accès aux mots."

    Ses fans se nomment fièrement les "Taraddicts". Au courrier nourri qu'ils lui font parvenir sur son blog, elle répond immanquablement dans un style joyeusement adolescent, un brin caricatural certes, mais avec une bienveillance surprenante. "Je partage toutes leurs histoires, de copains, de parents, d'épreuves du BAC. A nous tous, je crois que nous avons déjà désamorcé plusieurs idées de suicide." Il arrive aussi qu'un libraire lui écrive, agacé par son succès insolent. Sophie Audouin-Mamikonian tâche de ne pas se laisser atteindre par la cruauté de la critique. D'ailleurs, si vous n'entrez pas dans son monde de magie, c'est sans doute que vous êtes un peu trop "Nonso" (non-sorcier) sur les bords.

    Article de Martine Valo pour le journal "Le Monde"


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  • C'est elle qui a créé la Sortcelière Tara Duncan. Entretien avec Sophie Audouin-Mamikonian à l'occasion du lancement de la série animée et du Tome 8 des aventures de Tara.

    Tu es une princesse comme Tara Duncan?
    J'ai hérité du trône d'Arménie, mais mon royaume n'existe plus depuis le XIVème siècle. Pour être honnête, Tara c'est moi, plus jeune. Moi aussi, je n'ai pratiquement pas connu mon papa: j'avais 6 mois quand mes parents ont divorcé... Comme elle, j'ai été élevée par mes grands-parents parce que ma maman voyageait beaucoup.

    Où trouves-tu tes idées, ces noms et ces êtres bizarroïdes qui peuplent l'univers?
    Je les vois, je les sens, je les entends! C'est comme un film qui se déroule en permanence devant mes yeux. D'ailleurs, ça peut me poser des problèmes. Quand mes filles étaient petites et que je me promenais avec elles, le nombre de fois où elles m'ont dit: "Maman, fais gaffe! T'es au milieu de la rue!" Ou bien, je vois un arbre et je me dis: "Ah, mais si un oiseau de feu se posait dessus, il s'enflammerait!" Et paf! j'ai l'idée d'inventer les arbres inflammables d'AutreMonde.

    Est-ce que tu sais comment se terminera la saga de Tara?
    Dès le début, j'ai écrit un scénario pour dix tomes. Mais je me rends compte qu'il y a des personnages que j'aimerais développer, alors peut-être que j'en écrirai douze. Mais ce qui est sûr c'est que l'histoire se terminera par... un point d'exclamation! Et certains Taraddicts m'en voudront sûrement de ce dernier rebondissement qui les laissera sur les fesses.



    Qui es-tu Tara Duncan?

    Ton âge: 16-17 ans.
    Ton principal défaut: têtue.
    Ta meilleure amie: Gloria Daavil, dite Moineau, une descendante de La Belle et la Bête. Ce qui fait qu'elle peut se transformer en monstre à la force stupéfiante. Métamorphose qu'elle ne maîtrise pas sous le coup de l'émotion.
    Ton objet: la Changeline, un dressing magique qui me procure la tenue adaptée à chaque circonstance, ou une voiture et même un missile si besoin!
    Ta mission: protéger les Terriens de la magie des Semchanachs, ces sortceliers renégats qui ont été rejetés par les lois d'AutreMonde.
    Où vis-tu?: actuellement sur la Terre, parce que j'ai été bannie d'AutreMonde, une planète sur laquelle la magie est très présente, peuplée d'humains, nains, géants, Vampyrs (si, si, ça s'écrit comme ça là-bas), elfes, dragons, etc.

    Interview de Marie-Hélène Servantie pour le magazine "Le Zine"


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